Le mouvement néo-droitiste, qui avait pour but, entre autres,« d'entraîner par tous les moyens, légaux ou illégaux, la chute de l’Etat républicain », a valu à son initiateur, Michel-Georges Micberth quelques jours de prison et plus de 10 ans de harcèlement de la part des pouvoirs publics. La liberté de s'exprimer a un prix.

Depuis 2007, L'ÉCLAT s'efforce de contrecarrer la vacuité, la médiocrité, la bassesse intellectuelle qui caractérise les élites françaises.

A nos origines nous trouvions dans le Gaullisme historique l'incarnation d'une forme de noblesse d'esprit, de capacité de combat et d'alternative. Nicolas Dupont-Aignan nous a quelque temps semblé incarner ce combat, dont la trahison du Traité de Lisbonne a été l'un des détonateurs.

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Mais Dupont-Aignan a fini comme les autres, dans une logique électoraliste impliquant une communication politique de bas étage annihilant sa capacité à faire évoluer quoi que ce soit.

Avec le temps, nous avons observé, dénoncé les manipulations politiques, sociales. Nous sommes intervenus sur les forums, Agoravox, Le Post en particulier.

Ré-informer, influencer, dénoncer sont nos armes de guerre contre l'armada des préjugés, du prêt à penser, des fausses polémiques mis en place par des élites méprisantes et méprisables. Notre but n'est autre que de sauver les esprits faibles du carcan collectiviste et égalitariste dans lequel la France est enfermée depuis tant d'années.

Le monde est en ébullition, la France est un congélateur.

A cette injustice, nous refusons les pièges du populisme, de la haine des individus proliférant sur le net. Notre position est originale. Nous revendiquons une violence intellectuelle mais à desseins nobles et spirituels, les plus humanistes et pacifiques qui soient, puisque tournés vers l'individu, l'être le plus pur, dans sa chair et dans son âme.

Le drapeau tricolore n'a jamais flotté sur notre site et ne flottera jamais, ce qui nous distingue du reste de la Droite. Il est pour nous le symbole sinistre d'une Histoire frelatée, d’un enfermement idéologique et d'une incapacité à innover.

« on s'attaquera aux racines culturelles de l'époque, à toutes les strates républicaines qui forment – qu'on le veuille ou non le soubassement de notre édifice collectif ; le but recherché étant (naturellement) un déconditionnement radical des esprits par rapport à la mythologie démocratico-républicaine et un retour à des conceptions plus dignes de l'homme : aristocratie née au contact des faits, notion d'exemplarité, ..., individualisme et générosité. » disait-on en 1974.

En cela sommes nous sommes peut-être devenus, 35 ans après, les héritiers du néo-droitisme.

L'équipe de Rédaction.