L'ancienne ministre, Maralyse Lebranchu et ses camarades dégénérés du Parti Socialiste ont ouvertement critiqué cette manifestation de policiers, en se gardant bien par contre de s'interroger sur la probité d'une certaine justice.

Elle était pourtant méritée cette peine, les actes commis par ces policiers étaient graves ! Mais comment ne pas considérer comme injuste cette condamnation à de la prison ferme, alors que ces mêmes juges laissent filer les délinquants multirécidivistes, les agresseurs de vieilles dames, les dealers, les braqueurs.

Oui, la population commence à douter de la probité de sa justice, sur laquelle elle n'a aucun contrôle, et dans laquelle n'a plus confiance.

Certains quartiers de Sevran sont désormais administrés par les dealers. Les habitants doivent se soumettre aux contrôles des trafiquants de drogue, les pompiers, les médecins négocier l'accès au quartier pour faire leur métier.

Et l'on ne parle plus non plus de Tremblay en France, où la terreur règne, sans que cela ne préoccupe les droitsdelhommistes Maralyse Lebranchu et sa copine Guigou !

Aux Etats-unis, les juges sont élus. En France, les conditions de leur nomination sont obscures, et l'idéologie de gauche prévaut dans leur syndicat.

L'idéologie de gauche considère que les délinquants sont avant-tout des victimes d'une société tenue par les honnêtes gens et qu'à ce titre c'est cette société qui doit être condamnée et non le délinquant. Aussi, est-il fréquent que des multirécidivistes soient laissés en liberté. C'est aussi pour cela que l'on se refuse à construire des prisons. Ouvrez une école, vous fermerez une prison disait Victor Hugo ... eh bien c'est fait.

Les gesticulations de Sarkozy et de Hortefeux ne serviront à rien tant que la Justice française ne sera pas remise en cause. Il lui faut plus de moyens, c'est sûr, mais ses juges doivent être justes, et appliquer les peines prévues par la loi.

Alors, oui je comprend et soutiens ces flics qui en ont marre de monter des planques, enquêter, attendre des semaines le moment opportun pour prendre un dealer en flagrant délit, pour que celui-ci soit libéré sur ordre de la justice au bout de deux heures de garde à vue.

Photo : Maralyse Lebranchu, peu encline à traquer les délinquants

Ce genre de situation est fréquent et cette anecdote est réelle.

En cas de braquage sans effusion de sang, les policiers de Seine-Saint-Denis, en sous-effectif, ne se déplacent plus, cela ne sert à rien avouent-ils, les braqueurs seront de toutes façons libérés.

Comme toujours ce sont les faibles qui trinquent, policiers et surtout habitants de ces quartiers du renoncement, méprisés par les élites donneuses de leçons. Mais c'est une constante dans les milieux intellectuels hypocrites.

Donner des leçons de Droits de l'Homme, c'est facile depuis Saint Germain des Prés ou le Marais...

Les élites françaises sont complices des voyous. La Justice n'est pas intègre. Bref, c'est aux habitants d'organiser leur sécurité.

Des histoires comme celle-là, croyez-moi, il y en aura d'autres.