Ce sont en effet les associations ethno-différentialistes (LICRA, MRAP, SOS Racisme et consorts), faisant habituellement l'éloge du « droit à la différence », de la « diversité », de la « discrimination positive » qui poussent des cris de vierges effarouchées, et surtout vont au tribunal, parce qu'Eric Zemmour a tenu des propos non politiquement corrects.

Pourtant la LICRA, pour ne citer qu'elle se garde bien de démentir ces propos, se réfugiant lâchement derrière l'absence de statistiques dites « ethniques ».

... je propose à un citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences correctionnelles et parfois criminelles à Paris et il ne pourra que constater la validité de ce "fait", la justesse de cette intuition qui, aujourd'hui, confirment un mouvement né il y a quelques années... a déclaré le magistrat Philippe Bilger, autre damné de la bien-pensance. Si effectivement le constat de Philippe Bilger ne peut s'apparenter à une étude statistique officielle, il s'agit bien d'un constat personnel, exposé de bonne foi, sans arrière pensée idéologique.

Rama Yade s'y met

La secrétaire d'Etat Rama Yade, pour laquelle nous avions jusqu'à présent une certaine estime, est elle aussi tombée dans le piège de l'ethno-différentialisme, dans l'émission de Laurent Ruquier du 27 mars 2010. Elle refuse en effet de se noyer dans la « masse », désignant par ce terme une forme mépris (sans doute involontaire) pour le reste de la population française.

Ces propos, pires que ceux de Zemmour, n'ont pourtant fait réagir personne... deux poids deux mesures...

L'ÉCLAT, journal d'inspiration catholique et gaulliste, ne tombera jamais dans le piège de l'ethno-différentialisme. Ces vilaines polémiques sont la preuve que les pires racistes sont sans doute ceux qui se disent antiracistes.

Lorsque nos élites sauront enfin dépasser ces questions, on pourra enfin envisager de réfléchir aux solutions.