Depuis 2007, reconnaissons-le, la parole s'est libérée en France.

Grâce aux réseaux sociaux sûrement, mais aussi grâce à la faillite démocratique et républicaine, à la corruption financière et morale des fausses élites.

C'est ainsi que lors de réformes sociétales dangereuses, des mouvements de population ont vu le jour avec des manifestations de masse. Des chroniqueurs au talent inégal mais ayant le don d'être compris du plus grand nombre ont accès aux médias mainstream (inconcevable il y a 20 ans).

Et même de l'action directe, lorsque le camp adverse joue dans la provocation (cf. Mc Carthy).

Mais cette parole libérée prend souvent la forme d'invectives fondées sur des préjugés, des injures et s'avère au final peu productif. L'ÉCLAT y a pris part nous le reconnaissons.

Il faut mettre du fond à tout cela, comprendre ou est réellement le malaise sociétal, structurer une pensée. La tâche est ardue, tant nous sommes formatés dès la naissance par le sur-moi imposé par cette société. Les lectures historiques, en particulier l'Histoire de France avant et après la Révolution Française permettent de s'arracher de la morale et des concepts intégrés.

Aujourd'hui, L'ÉCLAT s'inscrit dans le courant de pensée aristocratique et libertaire, aussi parfois qualifié d'anarchisme de droite, ou néo-droitisme (en référence au mouvement politique de La Nouvelle Droite Française, aujourd’hui disparu).

Michel-Georges Micberth (1945-2013) en fut le vigoureux et talentueux porte-parole dans les années 1970 et jusqu'à sa mort.

L'Aristocratie Libertaire refuse, sans ambiguïté de l'ensemble des chimères idéologiques issues de la Révolution Française, à savoir les principes égalitaires, la démocratie, la citoyenneté, bref la République.

L'anarchisme de droite repose sur les vertus aristocratiques de l’Ancien Régime, la notion de désobéissance et de refus de toute forme d'aliénation idéologique. Il privilégie l'humain, l'individu.

L'ÉCLAT apporte ainsi son regard singulier, hors du champ démocratique sur l'actualité et la société française.

Ce refus de la démocratie, pour quiconque s'y résout, ouvre les yeux sur les impasses dans lesquelles tentent de nous mener la totalité des responsables politiques... liberté de pensée enfin atteinte, plus que tout autre détenteur de vérités philosophiques.

Pour cela, nous sommes qualifiés par certains d'extrémistes de droite.

A vous de juger.

Axel de Saint Mauxe